Dans une vidéo diffusée sur les chaînes Iranniennes, l'ayatollah Mohammad Saeedi raconte à son auditoire une anecdote sur la naissance de Khamenei. Il rapporte que la demi soeur de Khamenei lui a dit : la sage femme qui aida la naissance de Khameini rapporte que lorsque le bébé commença à sortir du ventre de sa mère, celui ci se mit à dire « Ya Ali » et la sage femme lui a répondu « Qu'Ali te protège. »
Khamenei, un « martyr vivant »
En juin 1981, Khamenei échappe à un attentat, préparé par l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien. Une bombe cachée dans un magnétophone lors d'une conférence de presse éclate près de lui. Sérieusement blessé, il perd sa main droite et l'usage d'un bras. Il ne se déplace plus qu'avec une canne, mais il gagne une réputation de miraculé parmi ses fidèles et porte officiellement le titre de « martyr vivant ».
Ne pouvant plus se faire baiser la main droite comme le Pape, il tend alors sa main gauche.
L'election de Khamenei
Khamenei s'est fait élire par les sages de la révolution grâce au témoignage de Rafsandjani, qui affirme avoir entendu Khomeyni le désigner avant de mourir. Il devient ainsi, en 1989, le représentant de l'Imam caché (Velayat-e faqih), le guide suprême de l'Iran. La manoeuvre provoqua des résistance en Iran, où des clercs refusèrent d'admettre sa maraja'iyya. Néanmois, pour remercier son complice Rafsandjani de son coup de pouce, Khamenei le nomme président.
Ses ambitions étouffées
Khamenei n'était absolument pas l'homme le plus le plus compétent pour occuper cette fonction. Ses adversaires ont longtemps raillé ses connaissances religieuses plutôt limitées (il n'était même pas reconnu comme mujtahid). Au milieu des années 1990, il tenta de s'imposer comme le marja' de tous les mondes chiites mais il essuya un sérieux revers. Les chiites irakiens préféraient en effet suivre la hawza de Najaf, les successeurs d'al-Khoi (mort en 1992), tel Sistani. Au Liban, Fadlalah prit ses distances avec l'Iran pour s'affirmer lui même comme marja' et s'opposer aux visées hégémoniques de Khamenei.
Ne connaissant pas le Coran par coeur, Khamenei a besoin d'un support pour diriger la prière.
Il aime prier, à quelques pieds sous terre, en compagnie de son complice milliardaire Rafsandjani.
Khamenei et l'election présidentielle de 2009
Le trône de Khamenei trembla en Juin 2009. Il déclara Ahmadinejad victorieux de l'élection présidentielle et se retrouva face à une révolution du peuple, qui n'a pas eu peur de se soulever à la vue des résultats de cette fausse élection démocratique. Khamenei est aujourd'hui l'homme le plus détesté d'Iran, on ne l'appelle plus "le guide", mais "le dictateur". Seuls ceux qui reçoivent des allocations de l'Etat continuent (et sont forcés) de le soutenir. Le chiisme est de plus en plus rejeté, les étudiants et les intellectuels en ont assez de cette sombre religion émotionnelle, nostalgique du passé et qui attend l'arrivée d'un sauveur aux pouvoirs dignes de la mythologie grecque.
« Si nous ignorons les voix de notre jeunesse et ne changeons pas, ils nous feront ce qu'ils ont fait au Shah ! »
(Juin 2009, Rafsanjani)
« Nous avons renversé une monarchie et nous renverserons la mollahrchie »
(Célèbre citation Iranienne)
Dieu seul sait combien d'iraniens ont été exécutés, emprisonnés, torturés, pendus pour avoir critiqué et manifesté contre Khamenei. Ce qui est sûr, c'est qu'il sera bientôt jugé par Allah, le tout puissant.